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Télémédecine : où en sommes-nous en France ?

A l’ère des nouvelles technologies, la médecine fait aussi sa révolution. La télémédecine est en marche en France. Etat des lieux et enjeux.
A l’ère des nouvelles technologies, la médecine fait aussi sa révolution. La télémédecine est en marche en France - COSEM - Centres médicaux France

Qu’est-ce que la télémédecine ?

Bien moins développée en France que dans d’autres pays comme les Etats-Unis, le Canada, le Danemark la Suisse, la télémédecine représente pourtant un axe de développement et un enjeu majeur pour la santé dans les années à venir. La télémédecine regroupe les pratiques médicales qui utilisent les nouvelles technologies, les NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication), au bénéfice du patient. Inscrite dans le Code de la santé publique depuis 2010 et encadrée par la Loi HSPT (« Hôpital, patients, santé, territoire ») de 2009, la télémédecine s’articule autour de cinq actes médicaux : la téléconsultation (consultation à distance, dans les pays régulièrement sujets aux intempéries de neige par exemple, qui empêchent le déplacement des professionnels de santé), la télé-expertise (le professionnel de santé peut solliciter l’avis d’autres experts), la télésurveillance médicale (le professionnel de santé peut interpréter les résultats et suivre les paramètres médicaux d’un patient à distance), la téléassistance médicale (un expert assiste un autre professionnel de santé pendant la réalisation d’un acte) et la régulation médicale (il s’agit pour les médecins du centre d’appels du SAMU de poser un premier diagnostic pour orienter les urgences). Quel que soit la pathologie, le type d’acte ou le patient, la démarche implique nécessairement que l’un des intervenants (au minimum) soit un professionnel de santé. Le patient doit en outre être informé de tous les échanges le concernant et aucune pratique de télémédecine ne peut être décidée sans son consentement.

Une prise en charge en devenir

Peut-on envisager une médecine totalement virtuelle dans un futur plus ou moins lointain ? Non, bien sûr. D’ailleurs la télémédecine n’a pas vocation à remplacer la médecine traditionnelle et la relation patient/médecin reste au cœur de toutes les politiques de santé. Pour autant, la télémédecine peut réellement gommer les inégalités d’accès au soin, notamment géographiques. C’est ainsi une façon efficace de lutter contre les déserts médicaux. La télémédecine facilite également la prise en charge de catégories de patients qui peuvent difficilement se déplacer et réduit de fait les délais d’attente. Rapidité et efficacité pourraient être les maîtres mots de cette pratique particulièrement adaptée aux maladies chroniques, aux hospitalisations à domicile ou encore aux patients hébergés en structure médico-sociale.

Parallèlement, de nombreuses initiatives personnelles en télémédecine de conseil (pôle non encadré par la loi HSPT) fleurissent via Internet. Ces nouveaux services de e-santé devront sans doute être règlementés par le législateur, mais en attendant, patients et médecins communiquent de plus en plus via certaines plateformes Web.

Nous proposons au Cosem (6 centres de santé, 425 médecins, 275 dentistes) de travailler en collaboration avec des centres de santé dans des petites villes de France dans lesquelles il y aurait au minimum un paramédical qui serait en contact avec les médecins exerçant dans nos centres grâce aux nouvelles technologies.
Le Cosem donnerait alors une priorité de réponse immédiate par ses spécialistes aux problèmes de ces centres de santé disséminés en France. Le seul problème resterait une réelle nomenclature des actes de télémédecine.

Dr Daniel Dimermanas.
Directeur général du Cosem

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