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Santé de la femme (2ème partie)

Afin de maintenir votre santé au beau fixe le plus longtemps possible, il est important que vous soyez vigilante à toutes les étapes de votre vie reproductive et intime, et attentive à prévenir les risques auxquels vous êtes plus exposées en tant que femme : maladies cardiovasculaires, cancers hormono-dépendants, ostéoporose, etc
Santé de la femme (2ème Partie), Cosem - Centres médicaux France

Le point sur les éléments clés de la prévention et des pathologies qui vous concernent particulièrement.

 

Les risques liés à la ménopause

La ménopause est un moment important dans la vie d’une femme qui intervient entre 45 et 55 ans : avec l’arrêt des règles, elle signe en effet la fin de la capacité reproductive. La privation d’oestrogènes peut se traduire par différents désagréments et exposer les os à un risque très augmenté d’ostéoporose.

Selon votre souhait et les propositions de votre gynécologue, vous pouvez compenser cette décroissance des œstrogènes avec une supplémentation hormonale : c’est le TSH. Un TSH bien dosé vous préservera de la plupart de ces manifestations pénibles et vous protégera de l’ostéoporose.

 

La dépression de la préménopause

Elle touche 10 à 15% des femmes et serait causée essentiellement par les fortes fluctuations hormonales qui précèdent la ménopause. S’ajoutent des facteurs psychologiques liés aux événements négatifs de la vie à cet âge: le départ des enfants, un divorce, la perte d’un emploi, la dépendance des parents et la prévalence plus importante des maladies chroniques. Une fois la ménopause installée, elle s’atténue ou disparait.

 

Le syndrome génito-urinaire

 La ménopause s’accompagne souvent de sécheresse et d’irritations vaginales, de pollakiurie (envie fréquentes d’uriner) et parfois de douleurs génitales, réunies sous le terme de « syndrome génito-urinaire ». Un traitement précoce permet d’éviter l’atrophie vulvo-vaginale, qui pénalise le quotidien et porte atteinte à l’estime de soi.

 

Les bouffées de chaleur

Autre manifestation pénible de la ménopause, elles sont la conséquence de l’effondrement des œstrogènes qui ne peuvent plus jouer leur rôle de régulateur de la température du corps. Le TSH est le seul traitement réellement efficace, mais l’acupuncture, l’hypnose et la phytothérapie peuvent vous apporter quelque soulagement. Limiter l’alcool et le tabac, les boissons excitantes et les plats épicés est un préalable.

 

L’ostéoporose

L’ostéoporose est une maladie qui fragilise les os. Elle touche 39% des femmes de 65 ans et 70 % des femmes de plus de 80 ans. La cause ? Encore les œstrogènes : ayant un rôle crucial dans l’absorption du calcium, leur chute au moment de la ménopause altère le processus de formation osseuse. Le tissu osseux perd progressivement sa densité, le risque de fractures augmente, le squelette se tasse… La sédentarité, le tabagisme et une alimentation déséquilibrée sont des facteurs aggravants.

En l’absence de fracture, les symptômes sont peu évidents. Il est donc important de dépister les femmes à risque pour les prendre en charge rapidement et interrompre ou ralentir le processus. C’est le rôle de votre gynécologue ou de votre médecin traitant.

L’examen type est l’ostéodensitométrie qui mesure la densité minérale osseuse.

Afin de prévenir l’ostéoporose, une alimentation riche en calcium et en vitamines D est conseillée dès l’enfance puisque le squelette se consolide jusqu’à trente ans.  A tout un âge, y compris avancé, l’activité physique est par ailleurs indispensable pour construire et renforcer le capital osseux, à condition qu’elle implique des gestes percussifs : en marchant, en courant, en faisant du tennis ou de la gymnastique, votre corps subit des impacts répétés qui créent des microfissures dans l’os et stimulent sa calcification. En revanche, le vélo et la natation n’apportent aucun bénéfice.

Une fois la perte osseuse constatée, votre médecin pourra vous prescrire un traitement médicamenteux adapté pour la ralentir.

 

 

Les maladies plus fréquentes chez la femme

Face à certains risques pathologiques, les femmes sont plus exposées que les hommes, du fait de leurs différences anatomiques, génétiques et hormonales, sans que la science ne sache toujours expliquer cette inégalité.

 

Les maladies cardio-vasculaires

Contrairement à une idée reçue, les femmes sont plus exposées aux maladies cardio-vasculaires que les hommes et elles sont concernées par ce risque de plus en plus jeunes. C’est même leur première cause de mortalité.

Les explications ? D’une part, une vulnérabilité accrue suite à l’accouchement et ses bouleversements hormonaux et au moment de la ménopause, avec ou sans THS. D’autre part, l’évolution du mode de vie depuis trente ans : alors que les femmes consomment désormais presque autant d’alcool et de tabac que les hommes, négligent leur alimentation et se sédentarisent, leur coeur est autant en danger que celui des hommes. Sauf que les symptômes de l’infarctus du myocarde chez les femmes, très différents de ceux des hommes, sont bien moins pris en compte car méconnus (nausées, sensation de fatigue, essoufflement à l’effort…), d’où une surmortalité des femmes face aux maladies cardio-vasculaires.

 

La prévention repose sur une bonne hygiène de vie incluant une alimentation équilibrée et variée, une faible consommation d’alcool, de l’activité physique régulière et l’arrêt du tabac. Et un suivi tous les cinq ans à travers un parcours généraliste-gynécologue-cardiologue.

 

Autres maladies :

  • L’asthme

Vous êtes deux fois plus sujettes à l’asthme non allergique que les hommes.  Cette fragilité serait due aux variations hormonales à la puberté, pendant les règles, la grossesse puis la ménopause qui faciliteraient l’inflammation des bronches.

 

  • La dépression : 

Un homme sur dix et une femme sur cinq subirait un épisode anxieux ou dépressif majeur au cours de sa vie.

 

  • Les migraines :

Là encore, pas de chance : la migraine est affaire de femmes, deux fois plus atteintes que les hommes. Le cycle hormonal aurait un rôle déterminant dans la plupart des migraines.

 

  • La fibromyalgie

C’est pire pour la fibromyalgie : 80 à 90% des personnes atteintes sont des femmes ! La science n’explique toujours pas clairement ni la maladie, ni cette injustice.

 

Les femmes, plus encore que les hommes, doivent être actrices de leur santé et prendre en charge la prévention santé sur tous les fronts, tout au long de leur vie. Le gynécologue est à cet égard un partenaire privilégié qui les accompagne dans toutes les phases clés de leur vie.

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