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Les troubles du sommeil : le dépistage avant tout !

Alors que la durée moyenne d’un sommeil réparateur est estimée à huit heures quotidiennes, un quart des Français ne dort que six heures par jour.
Les troubles du sommeil : le dépistage avant tout ! Cosem - Centres médicaux France

62% des Français se plaignent d’un manque de sommeil, vécu comme un véritable cauchemar peuplé d’insomnies et de réveils intempestifs. Alors qu’ils représentent un vrai sujet de santé publique, les troubles du sommeil restent malheureusement sous-estimés et peu dépistés.

C’est pourquoi, dans la foulée de la Journée du sommeil, organisée le 16 mars par l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV), le centre Cosem Miromesnil propose le 29 mars une journée de dépistage des troubles du sommeil. L’occasion de faire le point sur ce mal du siècle, et de vous aider à comprendre l’origine de vos insomnies.

L’impact des troubles du sommeil

Les troubles du sommeil portent indéniablement atteintes à la qualité de vie. Outre la fatigue et son cortège de désagréments – baisse d’attention, troubles de l’humeur, irritabilité –, ils entrainent une somnolence dont les conséquences peuvent être tragiques, notamment au volant ou lors de manipulations professionnelles et/ou domestiques à risque.

Mais au-delà de la fatigue, un organisme privé de sommeil est exposé à un risque accru de développer des pathologies lourdes : infarctus, hypertension artérielle, prise de poids, dépression… Le diabète aussi serait favorisé car le manque de sommeil entraînerait une baisse de la sécrétion d’insuline.

Les principaux troubles du sommeil  

Apnée du sommeil 

C’est une interruption inconsciente de la respiration pendant le sommeil (pause respiratoire ou restriction du débit) de 10 à plus de 30 secondes, plusieurs fois par nuit, souvent accompagnée de ronflements sonores. Si elle survient plus de cinq fois par heure, elle augmente le risque de somnolence, d’infarctus ou d’hypertension artérielle.

Seulement 10% des 2,5 millions de Français qui souffrent d’une apnée du sommeil sont diagnostiqués. D’où la nécessité absolue de renforcer son dépistage.

Syndrome des jambes sans repos

C’est un trouble neurologique qui induit fourmillements ou autres sensations désagréables dans les jambes et leur impose le besoin irrépressible de s’agiter, compromettant l’endormissement.

Insomnies

Un Français sur cinq est concerné et 5% d’entre eux en subissent la version la plus sévère. Elle se définit par le cumul d’un ensemble de paramètres :

  • moins de six heures de sommeil par nuit,

  • endormissement d’une durée supérieure à une demi heure,

  • réveils nocturnes pendant plus d’une heure chaque nuit,

  • sommeil non récupérateur au moins trois fois par semaine et pendant plus d’un mois.

Plus rares, les parasomnies :

Ce sont des anomalies du sommeil, touchant essentiellement les enfants : somnambulisme, somniloquie (ils parlent pendant leur sommeil), terreurs nocturnes, réveils confusionnels, cauchemars répétés, bruxisme (grincement des dents)…Elles deviennent préoccupantes si elles sont trop fréquentes et persistent à l’âge adulte.

Avant toute thérapie : le dépistage

Les trois tests de référence

Trois tests permettent d’évaluer la qualité de votre sommeil et votre niveau de fatigue. Sans valeur diagnostic, ils fournissent néanmoins au médecin des indications précieuses.

  • L’échelle de somnolence d’Epworth

Ce test, renseigné en une minute, permet d’évaluer votre niveau de somnolence diurne. Au-delà d’un certain score, il signale de façon fiable l’intérêt d’une visite chez le médecin pour une investigation plus approfondie et la recherche d’une éventuelle apnée du sommeil ou de tout autre trouble. En tout état de cause, un score élevé doit vous conduire à certaines précautions telles qu’éviter la conduite automobile.

  • L’échelle de fatigue de Pichot

La fatigue devient pathologique quand vous vous sentez handicapé dans vos activités quotidiennes. L’échelle de fatigue de Pichot permet justement d’évaluer le niveau de gêne occasionnée par un état de fatigue à travers huit propositions que vous notez selon des items allant de « pas du tout » à « extrêmement ». Un score élevé doit vous amener à consulter un médecin.

  • L’agenda du sommeil

C’est un document sur lequel vous êtes invité à consigner matin et soir, pendant au moins trois semaines, toutes les informations liées à votre sommeil et votre vigilance diurne. A partir de ce document, l’« hypnogramme », le médecin visualise la typologie de votre sommeil.

Les examens plus approfondis

Afin d’approfondir les données de ces test autodéclaratifs, le médecin peut vous proposer de réaliser une polygraphie ventilatoire, à domicile : des capteurs positionnés sur le corps pendant la nuit permettent, selon la suspicion de pathologie, de déterminer le niveau d’oxygénation du sang, la mesure des mouvements respiratoires et de la position corporelle. Elle peut également, grâce à un micro, capter le son des ronflements. Toutes les données sont ensuite analysées par le médecin. Il peut être amené à le compléter avec une polysomnographie, réalisée dans des centres spécialisés.

Les voies thérapeutiques à portée du médecin sont très nombreuses et dépendent de la nature précise de votre trouble, de votre mode de vie et de votre santé globale.

 

Parce que le sommeil est un déterminant de santé à part entière, rendez-vous le 29 mars au Cosem Miromesnil.  Toute la journée, un intervenant dédié prendra en charge les patients et visiteurs. En renseignant les trois tests déclaratifs évoqués ci-dessus, vous pourrez évaluer la qualité de votre sommeil et, en cas de trouble avéré, rencontrer en entretien individuel les médecins du sommeil du Cosem.

 

Ces tests peuvent s’avérer fort utiles, notamment pour les jeunes dont une étude réalisée par l’INSV a révélé en mars 2018 qu’ils subissaient quasiment tous une dette de sommeil de plus d’une heure par jour !

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter :

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