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Le nouveau calendrier vaccinal

Agnès Buzyn, la nouvelle Ministre de la Santé, l’a annoncé le 31 août 2017 : 11 vaccins au lieu des 3 actuels deviendront obligatoires pour les enfants de moins de deux ans dès le 1er janvier 2018.
Le nouveau calendrier vaccinal. Cosem - Centres médicaux France

Ce qui motive cette décision, considérée comme autoritaire et injustifiée voire dangereuse par une marge de la population, c’est la menace réelle d’une réémergence d’épidémies terriblement meurtrières dans le passé et que l’on croyait oubliées.

 

Quels sont les vaccins obligatoires ?

Parmi les 11 vaccins obligatoires, 3 l’étaient déjà : Diphtérie, tétanos et poliomyélite (tous trois déjà obligatoires). S’ajoutent à ces trois-là huit autres vaccins, déjà fortement conseillés aux parents par les pédiatres et dont le caractère obligatoire ne vient qu’entériner une situation de fait : haemophilius influenzae B, coqueluche, hépatite B, rougeole, oreillons, rubéole, méningocoque C et pneumocoque. Tous ces vaccins sont unanimement recommandés par les autorités de santé et seront remboursés à 100% par la sécurité sociale.

“Nous laisserons évidemment le temps aux familles de se mettre en ordre de marche car il est hors de question de pousser les gens à vacciner dans l’urgence”, a indiqué Agnès Buzyn.

 

Pourquoi cette obligation ?

Depuis le premier vaccin contre la variole pratiqué en 1796 par le Docteur Jenner et, 132 ans après, la mise au point du vaccin contre la rage par Louis Pasteur, la vaccination s’est appliquée à de nombreuses maladies et a permis de sauver des millions de personnes. Tandis que les populations de certains continents qui ne pratiquent pas la vaccination de masse continuent malheureusement de succomber à des maladies infectieuses, parfois sous le coup de véritables hécatombes.

La vaccination est ainsi le seul moyen dont l’on dispose pour éradiquer une maladie contagieuse. Elle n’est en revanche efficace que si elle est généralisée. Or, depuis quelques décennies, certains parents ne vaccinent plus leurs enfants en bas âge, par négligence ou par choix.

C’est ainsi que, comme le déplore Emmanuel Macron, on peut encore mourir de la rougeole au vingt et unième siècle. Cette maladie, que l’on croyait en voie d’éradication, redevient épidémique ; la coqueluche, jusqu’à présent maladie infantile, touche désormais les adultes ; la méningite, enfin, tue chaque année de plus en plus d’adolescents.

Il suffit qu’une partie de la population ne se prête pas à la vaccination pour que le reste de la population soit en danger. Aujourd’hui, 15% des enfants ne sont pas vaccinés contre ces maladies qui, hier encore, étaient de véritables fléaux. Ce niveau devient préoccupant au point de représenter un risque à la fois pour la santé individuelle et pour la santé publique. C’est pourquoi il est prévu pour les parents récalcitrants en théorie jusqu’à six mois de prison et 3 750 € d’amende.

 

La polémique

Les adjuvants à base d’aluminium utilisés dans certains vaccins seraient dangereux selon certains, provoquant, chez de rares patients, des effets secondaires indésirables voire induisant des pathologies neurologiques. Aucune étude scientifique déterminante ne vient à ce jour corroborer ces hypothèses. Il faut bien entendu les examiner avec attention même si la suspicion vis-à-vis de l’aluminium absorbé à répétition semble très circonscrite à l’hexagone.

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