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Cancer du col de l’utérus : dépistage et prévention

En France, le cancer du col de l’utérus est le douzième cancer féminin le plus fréquent. Il se développe en moyenne dix à quinze ans après une infection persistante par un papillomavirus (HPV).
Cancer du col de l’utérus : dépistage et prévention, Cosem - Centres médicaux France

Deux moyens sont déployés pour prévenir puis détecter le cancer de l’utérus : la vaccination contre les principaux types de HPV et le frottis cervico-vaginal. Point sur un cancer silencieux et sur l’importance de sa prévention et son dépistage précoce.

Rendez-vous le Jeudi 12 Avril 2018 au Cosem Saint-Lazare (13 rue de la pépinière, 75008) pour un dépistage organisé du cancer du col de l’utérus. Sans avance de frais, sans rendez-vous et ouvert à toutes.

 

 

Le cancer du col de l’utérus

 

L’origine: une maladie sexuellement transmissible

Le col de l’utérus correspond à la jonction du vagin et de la base de l’utérus.

Le cancer peut affecter cette zone de l’appareil génital féminin à partir d’une simple infection par un virus, le papillomavirus (appelé HPV), par le biais d’une relation sexuelle, avec ou sans pénétration.

La plupart des 120 types d’HPV existants sont très banals dans leur version bénigne et transitoire puisque 80% des femmes entre vingt et trente ans sont un jour contaminées.

Mais il existe des papillomavirus oncogènes – dont les HPV 16 et 18 (dans 70% des cas de cancer)– qui, si le système immunitaire ne parvient pas à les détruire, évoluent et favorisent la dysplasie, c’est-à-dire la transformation des cellules du col de l’utérus en lésions précancéreuses.

La majorité des cancers du col de l’utérus se développent chez les femmes âgées de moins de cinquante ans.

 

Une évolution lente et silencieuse

Par chance, ce cancer évolue très lentement : à partir de l’infection par des HPV à haut risque oncogène, dix à quinze ans s’écoulent avant que se développent les cellules cancéreuses. Détecté tôt, ce cancer guérit dans 100% des cas.

En revanche, le cancer du col de l’utérus ne présente aucun symptôme avant d’avoir atteint un stade avancé et de s’être métastasé. L’apparition des symptômes signifient donc qu’il est trop tard pour garantir la guérison à 100% annoncée pour un cancer précoce. Aujourd’hui, alors que le dépistage est systématique en France, seules les femmes qui n’ont pas bénéficié d’un suivi gynécologique avec frottis régulier souffrent d’un cancer du col de l’utérus.

L’intérêt de la prévention et du dépistage est donc déterminant.

 

La prévention du cancer du col de l’utérus

Ne pas fumer, renforcer son système immunitaire, éviter la contraception orale sur une trop longue durée… et surtout se faire vacciner adolescente contre le HPV : voici comment prévenir efficacement le cancer du col de l’utérus. Ce qui ne dispense en rien d’un dépistage régulier à l’âge adulte.

 

La vaccination à l’adolescence pour éviter le HPV

L’HPV est incriminé dans 99% des cancers de l’utérus. Il est donc préférable d’éviter les rapports sexuels précoces et le nombre important de partenaires, des comportements qui ont pour conséquence d’augmenter les occasions de « rencontrer » le HPV. Les préservatifs s’avèrent peu protecteurs car le HPV se transmet par simple contact entre la peau et les muqueuses et par transmission directe via le linge ou les mains.

La vaccination prophylactique (vaccins Gardasil® et Cervarix®) contre l’infection par les HPV 16 et 18 représente la meilleure prévention possible. Depuis une dizaine d’années, elle est proposée et remboursée à hauteur de 65% en France. Cette vaccination protège contre les futures infections mais n’a aucune action sur celles qui sont en cours.  C’est pourquoi sa meilleure efficacité concerne les adolescentes qui n’ont pas encore de vie sexuelle, soit entre onze et quatorze ans avec un rattrapage possible entre quinze et dix-neuf ans.

Attention en revanche : cette vaccination ne protège pas contre tous les type de HPV oncogènes. Son intérêt est de limiter le risque cancéreux, pas de l’écarter totalement. Elle ne se substitue pas au dépistage régulier.

 

Identifier les autres facteurs de risque

D’autres facteurs aggravent le risque de cancer du col de l’utérus :

  • Le tabac. Une étude démontre son impact phénoménal sur le risque de cancer du col de l’utérus : il est multiplié par trois en cas de tabagisme actif, et par deux en cas de tabagisme passif.
  • Les autres maladies sexuellement transmissibles (VPH, Chlamydia trachomatis et herpès simplex de type 2) : en provoquant une inflammation prolongée du col de l’utérus, elles le fragilisent face au HPV.
  • Système immunitaire affaibli : il favorise les infections.

 

Dépister le cancer du col de l’utérus grâce au frottis

L’évolution lente et la curabilité des lésions pré-cancéreuses du cancer du col de l’utérus font que ce cancer se guérit très bien à condition d’être dépisté précocement.

Il existe un examen unique, sûr, rapide et indolore permettant de dépister ce cancer : le frottis cervico-utérin. C’est votre gynécologue qui le pratique. Il consiste à prélever quelques cellules en grattant légèrement le col de l’utérus. Les cellules recueillies sont alors envoyées pour examen dans un laboratoire d’analyses biologiques.

Le laboratoire visualise à l’aide d’une solution colorante les lésions subies par les cellules du col en présence des HPV et établit un diagnostic sûr à 100%.

 

Le frottis est recommandé chaque année à partir de vingt-cinq ans puis tous les trois ans tant que dure votre vie sexuelle. En fonction de vos risques spécifiques, votre gynécologue peut augmenter la fréquence des frottis.

Vaccination et frottis cervical organisé sont deux moyens complémentaires pour lutter efficacement contre le cancer du col de l’utérus. Conjugués, ils ont permis de réduire de moitié depuis vingt ans la mortalité due à ce cancer dans les pays industrialisés.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter :

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