
Octobre rose : Cancer du sein et dépistage
Avec près de 50 000 nouveaux cas chaque année, et une femme sur huit concernée au cours de sa vie, le cancer du sein reste le cancer plus fréquent chez la femme et la première cause de décès par cancer dans la population féminine. Pourtant, les techniques de dépistage s’améliorent pour plus de fiabilité et moins d’inconfort pour les femmes. Et la santé publique se mobilise pour inciter au dépistage.
L’intérêt d’un dépistage précoce
C’est la même évidence pour tous les cancers : plus ils sont dépistés tôt, plus leurs chances de guérison sont importantes. Heureusement, le niveau de détection des tumeurs du sein s’est considérablement affiné. On peut
désormais repérer une lésion avant l’apparition de symptômes et avant que la tumeur ne soit palpable.
L’intérêt de ce dépistage précoce est qu’il permet aussi de faire bénéficier la patiente de traitements moins agressifs, avec moins de séquelles et la possibilité par exemple de conserver le sein plutôt que de subir son ablation.
Traité au plus tôt, la survie à cinq ans est de presque 100%. Si le dépistage intervient tardivement, quand le cancer a déjà produit des métastases, cette survie chute en moyenne à 26%. De quoi se convaincre de la nécessité d’un suivi médical.
A partir de 40 ans, c’est votre médecin traitant, votre gynécologue ou une sage-femme qui doit vous prescrire une mammographie, éventuellement couplée à une échographie, tous les deux ans. Les femmes de plus de 50 ans reçoivent quant à elles une invitation tous les deux ans prise en charge à 100% par la Sécurité sociale.
Les mammographies restent pour beaucoup de femmes un examen anxiogène.
Les progrès des moyens de dépistage
Les appareils modernes de mammographie permettent des examens très fiables et surtout de moins en moins douloureux. Couplée à la mammographie, l’échographie peut compléter l’analyse des seins denses.
En cas de discordance ou dans les familles à haut risque, l’IRM sera prescrite.
Octobre rose : une campagne de prévention de grande ampleur